Notons cette contradiction ahurissante, dont l’opposition est coutumière : ceux qui se livrent à la surenchère sur la diversification alimentaire, sont les mêmes qui ont voté contre le projet de la cuisine centrale. En clair, et il faut le dire aux Vénissians, ils parlent des menus, des contenus, se livrent à des sur-commentaires, alors que tous n’avaient en fait qu’une envie : céder la restauration scolaire et sociale de Vénissieux au privé, donc perdre tout contrôle et toute mainmise publique sur l’enjeu primordial de la santé de nos enfants et de nos aînés. Un équilibrisme périlleux, dangereux, qui confine à l’opportunisme, périlleux lui aussi, tant les propos à l’emporte pièces et le dénigrement ne fixent pas un cap politique pour Vénissieux.
Garder un service public de restauration collective de très haute qualité, dont l’ambition a été validée par l’Etat, voilà, j’en suis convaincue, l’enjeu majeur pour nos enfants, qui garantit une bonne alimentation et l’équilibre nutritionnel de tous. N’inversons pas les priorités.
Dès la rentrée 2019, les enfants vénissians auront trois repas communs, dont un végétarien, et un repas avec une alternative végétarienne à l’élément carné par semaine. Ce choix répond à la fois à la loi Egalim, aux discussions et réflexions menées dans la commission laïcité et vivre ensemble et aux possibilités techniques que nous offre désormais la nouvelle cuisine centrale.
Les recommandations des médecins et diététiciens pour une alimentation saine, durable et accessible à tous, intégrées à la loi Egalim, seront suivies par notre restauration collective.
Vos commentaires
Suivre les commentaires : |