Vénissieux, Le vendredi 4 février 2011
Le 21 janvier dernier, des habitants, citoyens, militants, élus, des familles et leurs enfants venus défendre la communauté de communes « Autour d’Anduze », une collectivité qui leur est chère, appelée contre leurs avis à disparaître dans un regroupement de communes dit du « Grand Alès », dicté par la Réforme des Collectivités Territoriales, ont été violentés, injuriés, gazés lors de l’intervention hors de toute mesure de la gendarmerie nationale.
De tels débordements sont aujourd’hui très inquiétants. Les violences policières sont de plus en plus fréquentes, nous avons encore en mémoire les tirs de flashball lors des mobilisations lycéennes contre la réforme des retraites l’année dernière. Est-ce là l’image de la République ? Est-ce là la liberté d’expression ? Cette manifestation, comme beaucoup d’autres en France contre cette réforme, était pacifiste. Qui peut justifier de tels débordements, un tel déchaînement de violence ?
En plus de ces actes de brutalité physique gratuite, les élus communistes et apparentés de Vénissieux sont révoltés du cynisme et du mépris des politiques gouvernementales aujourd’hui mises en place. La Réforme des Collectivités Territoriales va mettre à mal la démocratie de proximité de notre pays. Des superstructures économiques, technocratiques, affairistes prendront lieux et places des collectivités locales.
Les élus communistes et apparentés de Vénissieux condamnent fermement les violences faites aux manifestants. Ils apportent leur soutien aux personnes molestées lors de ce blocage des voies du train à vapeur des Cévennes. Les élus communistes continueront de défendre le service public local, les institutions de proximité et les communes de France, socles et histoire indissolubles de notre pays et de notre démocratie.
Pour le groupe des élus communistes et apparentés de Vénissieux Henri Thivillier
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