Sites Web : Vénissieux, un autre regard - Blog de Michèle Picard

Publié le lundi 23 mars 2009

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Le blog de Michèle Picard, maire de Vénissieux, député suppléante du Rhône

Vénissieux, un autre regard

Septembre 2011, par admin

Le 29 septembre 2011

Mercredi 28 septembre à 11 heures, Michèle Picard et l’équipe municipale lançaient le Grand Rendez-Vous qui se déroule sur la ville du 28 septembre au 1er octobre 2011.

Retrouvez ci-après l’intervention de Michèle Picard à cette occasion. LancementDiscoursMP

A cette occasion, Michèle Picard, aux côtés des trois artistes à qui elle a confié sa réalisation, présentait le livre carnet de voyage « Vénissieux, un autre regard ».

Pour clore cette inauguration officielle, et avant d’entamer une semaine de travail bien remplie, je tenais à vous présenter « Vénissieux, un autre regard », nouveau livre sur notre commune, qui s’inscrit dans la lignée des deux précédentes publications « Vénissieux, du village à la cité industrielle », sorti en 1983, et « Vénissieux la rebelle », édité en 1997.

Ce livre-regard, ce livre-miroir, est le point de rencontre et de convergence de trois sensibilités, de trois artistes, qui aiment, qui sentent, qui vibrent au rythme de notre ville : les photos et l’œil de Jean Miaille, les mots et la poésie de notre écrivain, Thierry Renard, les croquis et le trait aérien d’Olivier Fischer. Trois artistes engagés aussi, aux prises avec le réel, en prise direct avec notre époque, avec notre siècle. Trois artistes que je remercie sincèrement d’avoir su comprendre et réaliser ce que j’avais en tête.

« Vénissieux, un autre regard » est édité à La passe du vent, maison d’édition auprès de laquelle on peut acheter et se procurer l’ouvrage.

L’idée de départ, à laquelle je tenais particulièrement, était celle d’un carnet de voyage, comme si l’on découvrait pour la première fois Vénissieux. Un carnet de voyage, c’est un carnet d’instants, de sensations, de désirs, de curiosités. Dans la forme, je souhaitais que se croisent sur ces pages, la liberté d’un Titouan Lamazou, et l’empreinte sur la matière d’un Ernest Pignon-Ernest, deux esprits vagabonds, dont les regards artistiques m’ont toujours stimulé. Qu’il y ait en somme la chose vue, la chose lue, la chose esquissée, et que ces trois modes d’expression fusionnent au contact d’une seule et même ville : Vénissieux en 2011.

En prenant le temps de noter, de photographier, et de saisir le bruissement d’une ville, on la redécouvre sous un autre angle, avec un autre regard, délesté des habitudes et des empressements, qui masquent la nature des choses. Prendre le temps de se poser, de croiser des visages, prendre le temps d’explorer les rues, quartiers, sculptures, bâtiments de Vénissieux, pour nous interpeller, pour nous surprendre, pour se reconnaître aussi, dans ces lieux que nous habitons tous ensemble. Lire entre les lignes, s’immiscer entre les espaces, « Vénissieux, un autre regard » mesure aussi le chemin parcouru par notre ville.

Vénissieux a changé, s’est embellie, s’est transformée, sans perdre son âme, sans renier son passé. Les activités industrielles sont toujours là, nos racines populaires également. Il y a tous ces espaces publics et de services publics, ces espaces verts et ces espaces urbains, qui donnent une dimension humaine à notre ville. On a là, sous les yeux, le résultat des politiques volontaristes, solidaires, menées par les équipes municipales précédentes, qu’il nous faut poursuivre avec la même abnégation.
On a là, sous les yeux, la volonté des habitants de résister à l’ordre établi, de ne jamais abdiquer face à l’adversité, de ne jamais céder à la fatalité qui voudrait que les quartiers populaires restent, et demeurent, à l’état de jachère. Et je m’adresse aussi à l’ensemble de nos partenaires, quel chemin parcouru par notre ville depuis plus de 30 ans ! Du Moulin-à-Vent au plateau des Minguettes, de l’institut Bioforce à la Médiathèque, de la ligne verte du Tramway à l’école de Musique, du centre-ville jusqu’à la gare de Vénissieux : ce n’est pas un quartier en particulier qui a su relever la tête, mais bien l’ensemble de notre ville.

Le développement, et je crois que ce livre le révèle dans une dimension « grand format », est transversal, il touche tous les secteurs, de l’urbanisme aux équipements publics de grande qualité, du logement à l’amélioration du cadre de vie. Le point commun à toutes ces photos, à tous ces visages, ce qui circule à travers l’ouvrage, de page en page, c’est le sens de l’intérêt général, c’est la volonté d’œuvrer, de moderniser, et d’offrir à la population vénissiane les moyens de son épanouissement. Une vision collective, un horizon collectif, et une ambition collective : « Vénissieux, un autre regard » parle aussi de ça, et l’illustre de manière éclatante. Bien sûr, il nous reste beaucoup de chantiers à ouvrir, beaucoup d’efforts à accomplir, pour que notre commune aille toujours de l’avant, pour qu’elle refuse, comme elle l’a toujours fait tout au long de son histoire, la résignation et le découragement.

2011 est une étape, mais je voulais que l’on puisse la regarder sereinement, que chacun puisse apprécier les efforts accomplis, avec le temps et le recul nécessaires.

« Vénissieux, un autre regard » n’est pas qu’un assemblage d’images, c’est une mosaïque de plans, de couleurs, de mots et d’esquisses, qui brisent les préjugés, les réputations toutes faites, les amalgames et les raccourcis. Et si Vénissieux justement, avait réussi à franchir l’obstacle le plus difficile en soi, celui de sa propre image. Ce livre-regard nous montre en tout cas que son horizon s’est très nettement éclairci.

Je vous remercie et vous souhaite une bonne lecture.

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