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Le blog de Michèle Picard, maire de Vénissieux, député suppléante du Rhône
Rapport de la Chambre régionale des comptes
Juin 2013, par adminLe 18 juin 2013
Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport N° 1 « Information au conseil. Rapport de la Chambre régionale des comptes concernant la question de la commune de Vénissieux au cours des exercices 2004 à 2011 » lors du conseil municipal du 17 juin 2013
Je mettrai en exergue trois points-clés extraits du rapport de la chambre régionale des comptes, un document positif à plus d’un titre, mais qui nous montre également où nous devons porter nos efforts. L’opposition doutait de la situation financière de notre commune, parlait d’endettement et d’une gestion hasardeuse.
C’est un cinglant démenti que la chambre des comptes vient de vous infliger. Il est écrit noir sur blanc, (et cet avis n’est pas partisan), je cite : « La situation financière apparaît équilibrée, l’autofinancement atteint un niveau satisfaisant et les investissements sont contenus ». Et de poursuivre : « L’autofinancement disponible permet ainsi de limiter le recours à l’emprunt. La commune de Vénissieux reste peu endettée, avec 987€ de dette par habitant en 2011, chiffre inférieur à la moyenne de la strate, de 1213€ par habitant ».
La gestion que nous menons depuis des années, à la fois raisonnable et raisonnée, solidaire et ambitieuse, est saluée par la cour des comptes. Dans le contexte de la crise actuelle, c’est un satisfecit indéniable, et c’est surtout le gage que l’élan de Vénissieux s’inscrit aujourd’hui, à moyen et long terme.
Notre ville a su répondre aux urgences lorsqu’il le fallait, elle a su aussi tenir compte des préconisations en matière budgétaire, elle peut se projeter dans des projets structurants, c’est ce que le bon état de nos finances acte, et c’est capital pour la suite.
Le deuxième point concerne la part des dépenses en personnel, dans les dépenses de fonctionnement.
Je rappelle que le document porte sur la période 2004-2011, et que nous avons engagé, depuis 2010, une maîtrise de ces dépenses qui porte d’ailleurs ses fruits. Mais la question de fond, c’est tout simplement une question d’orientations politiques, que j’assume, que nous assumons, et dont les Vénissians, je le crois, ont conscience. Nous avons fait le choix de nous donner des moyens humains et financiers, pour mener nos politiques enfance, petite enfance, en matière de santé, d’accès à la culture, aux sports, mais aussi en matière de sécurité publique, avec l’intégration du TOP. Ces choix forts, nous les revendiquons, tout comme nous revendiquons les acquis et avantages, à l’égard de nos agents, que le rapport mentionne. Nous n’avons pas souhaité externaliser certaines activités, comme les aides ménagères, les aides soignantes pour les personnes âgées, la cuisine centrale, parce que nous voulons garder les moyens de répondre directement aux besoins et attentes des habitants.
Si les Vénissians aiment vivre dans leur ville, 76% d’entre eux s’en disent satisfaits selon la dernière étude IPSOS, c’est aussi grâce à ces services de proximité qui créent du lien social, et auxquels nous sommes politiquement attachés. Ils ont un coût, c’est sûr, mais personne ne me fera croire, surtout en temps de crise, que ce coût est un gaspillage. C’est au contraire le moyen de faire front et de faire corps avec les habitants, fragilisés par le chômage et un pouvoir d’achat en chute libre.
Au sujet de l’absentéisme pointé par la chambre régionale des comptes, nous étions effectivement bien au-dessus de la moyenne, il y a quelques années. Un travail a été engagé à ce sujet, par le biais du régime indemnitaire et avec la mise en place d’actions sur les questions de reclassement, les aménagements de poste de travail, et des formations visant à prévenir l’usure physique au travail. Depuis 2009, le taux est stable, alors qu’il a fortement progressé dans la majorité des autres collectivités. Il faut poursuivre nos efforts en la matière, à l’image de ce que nous avons entrepris, au sujet de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences.
La signature du COT, contrat d’objectifs territorialisés en 2011, entre la Ville et le CNFPT, vise justement à accompagner les agents dans l’évolution de leur métier, et à renforcer la professionnalisation de la DRH, dans le domaine de la gestion prévisio nnelle des effectifs et des compétences.
Si l’essor de Vénissieux est incontestable, on le doit aussi bien à des finances publiques saines, qu’à des ressources humaines dévouées et appréciées par les habitants. Nous y veillons constamment.
Je vous remercie.
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