Sites Web : Clôture de la semaine de la propreté - Blog de Michèle Picard

Publié le lundi 23 mars 2009

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Le blog de Michèle Picard, maire de Vénissieux, député suppléante du Rhône

Clôture de la semaine de la propreté

Mai 2014, par admin

Vendredi 23 mai 2014.

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard à l’occasion de la soirée clôture de la semaine de la propreté.

L’amélioration de la propreté dans une ville ne se décrète pas en un claquement de doigts. Si elle est l’affaire de tous, elle relève aussi de la responsabilité de chacun dans ses gestes les plus courants. Changer les comportements, c’est ce qu’il y a de plus difficile à faire. En changer, pas un jour de temps en temps, mais tout le temps, et dans tous les quartiers de notre ville.

Sensibiliser, éduquer, accompagner les démarches et initiatives : je crois à ces trois missions, auprès des jeunes notamment, que la semaine de la propreté remplit parfaitement. La 6ème édition de la semaine de la propreté a ainsi été l’occasion de conduire de nouvelles opérations de sensibilisation au porte à porte. Les messagers du tri du Grand Lyon, accompagnés de jeunes en formation au lycée Hélène Boucher, ont visité les habitants des tours Lénine de l’OPAC du Rhône, les commerçants et artisans du quartier Gabriel Péri, les riverains de l’avenue de Pressensé. Depuis la campagne de 2010, le taux de tri sélectif s’est amélioré dans notre commune, mais reste encore insuffisant. Nous devons poursuivre nos efforts en la matière. Cette année, il faut aussi souligner la participation des enfants et des adolescents des équipements polyvalents jeunes, qui se sont particulièrement investis dans la semaine, que ce soit par le biais du forum paroles d’enfants, par le jeu avec l’après midi Eco-Poll des maisons de l’enfance. Sans oublier le film de l’EPJ Léo Lagrange, ou encore la participation à des actions de nettoyage sur Pyramide. Toutes ces opérations de la semaine de la propreté doivent rendre les jeunes générations plus sensibles à leur environnement. Respecter ces règles du savoir-vivre, c’est respecter sa ville, son quartier, c’est, à n’en pas douter, vivre mieux au quotidien. Avec nos partenaires (le Grand Lyon, les bailleurs, les conseils de quartier), nous montrons à quel point cette question de la propreté est étroitement liée à l’amélioration de la qualité de vie.

Nous réalisons chaque année des travaux importants d’embellissement, et d’amélioration du cadre de vie de la commune. Cette année, par exemple, les terres- pleins centraux de l’avenue Charles de Gaulle ont été plantés d’arbres et fleuris, un multi-sport est en cours de construction dans le quartier Gabriel Péri, le square du foyer soleil a été réhabilité. Chaque année, la ville de Vénissieux maintient une politique ambitieuse, avec un budget d’investissement de 1 700 000 € pour l’amélioration du cadre de vie. Le budget de fonctionnement s’élève, lui, à 2 000 000 €. Dans les conseils de quartier, les habitants se sont emparés de ces questions, ils nous font part de leurs remarques et des difficultés rencontrées, ici ou là. Il reste des points noirs à régler. Des lieux de dépôts sauvages sont recensés de manière diffuse, dans tous les quartiers de la ville. Ces lieux sont identifiés. Les dépôts sont examinés par les services, et les contrevenants font l’objet de verbalisations. La propreté du marché des Minguettes reste une préoccupation, même si depuis 2012, un travail de sensibilisation a été engagé auprès des forains.

La propreté aux abords des centres commerciaux, les corbeilles de propreté du Grand Lyon, trop fragiles et régulièrement vandalisés, font partie des objectifs à atteindre. Au sujet des corbeilles, je note qu’en centre ville, une expérimentation positive a été menée, de remplacement des corbeilles par des sacs plastiques de collecte. Nous avons demandé au Grand Lyon d’élargir ce dispositif à d’autres lieux. La propreté a un coût. Chaque année, ce sont près de 600 000 € qui sont consacrés au sur-entretien du quartier des Minguettes. Près de 30 % du temps de travail des 70 jardiniers de la commune est consacré au ramassage des déchets. A la volonté politique de Vénissieux doit s’arrimer la volonté éco-citoyenne de chaque Vénissian. Les jardiniers de nos services, les 42 cantonniers du Grand Lyon, les agents de résidence des bailleurs, et les agents en insertion de la régie Armstrong qui œuvrent pour la propreté à Vénissieux, ont besoin de la coopération de chacun. Ces volontés au pluriel doivent venir renforcer un patrimoine qui possède de nombreux atouts. Le premier d’entre eux, ce sont nos espaces verts, estimés, surfaces publiques et privées confondues, à environ 44% de la commune.

La surface publique, gérée directement par la Ville, est conséquente, avec près de 164 hectares. Nous tenons tous à ces poumons verts, tout comme au label 3 fleurs de Vénissieux. Un patrimoine riche donc, et un projet moteur, l’agenda 21 et son florilège d’actions et de projets, qui rapproche les habitants de l’enjeu environnemental, et qui inscrit les notions de cadre de vie au cœur même de nos quartiers. Dans le même esprit, les rénovations urbaines à venir prendront de plus en plus en compte la dimension paysagère, à l’image du programme de logements de l’îlot Romain Rolland. Ville urbaine, mais ville qui respire, Vénissieux va avancer sur ses deux jambes, pour s’embellir et renforcer de la sorte le vivre ensemble.

Je vous remercie.

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