Budget 2025

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N° 81 - février 2025
Jeudi 27 février 2025 — Dernier ajout mercredi 26 février 2025

Encore une fois, le budget vénissian assure la continuité des missions de service public malgré les politiques nationales de réduction des dépenses publiques.

Tous ceux qui nous parlent de la dette pour justifier des politiques d’austérité nous mentent. Il suffit d’écouter Elon Musk pour comprendre ce qui est en jeu. Elon Musk a consommé des milliards d’argent public de la NASA pour s’installer sur le marché des fusées, des milliards de dettes pour développer Tesla ou X, et personne ne sait quand il pourra les rembourser. Il a contribué à creuser l’incroyable dette des USA qui bat le record mondial. Et dans le même temps, Elon Musk dit clairement que le problème, c’est l’État. Il veut tout réduire, restructurer ou supprimer.

C’est le discours historique du fascisme qui détourne la colère populaire devant les injustices vers des boucs émissaires, les étrangers, les fonctionnaires. Les fascistes sont là pour que le peuple ne se demande pas pourquoi ce sont des hypermilliardaires comme Musk qui dénoncent les dépenses publiques.

Pendant que la dette se creuse, il y a une réalité incontestée : l’explosion des grandes fortunes et la hausse spectaculaire des inégalités, la fiscalité faible avec les gros et sévère avec les petits, jouant un rôle d’accélérateur.

Ce que les peuples devraient exiger, c’est de réduire les inégalités, notamment par la fiscalité. Bien sûr, aussi, en augmentant massivement les salaires du plus grand nombre, ce qui mécaniquement ferait baisser les profits et donc les revenus des dividendes. Les taux de marges des actionnaires sont un cancer qui tue l’investissement, donc la productivité, donc le développement, donc l’emploi, donc les recettes pour l’État et la sécurité sociale. Et les grands actionnaires nous mentent en nous faisant croire que nous devons payer la dette en réduisant les dépenses publiques, sans jamais parler des recettes, des inégalités de patrimoine et de revenu, des investissements pour la réindustrialisation de la France, de la formation massive nécessaire pour accompagner la révolution scientifique et technique.

Le discours de la dette, c’est le discours de la rente contre le salaire, des propriétaires contre le travail. Les travailleurs sont les premiers à savoir qu’on ne peut distribuer que ce qu’on a produit.

Pour retrouver une croissance permettant de répondre aux besoins sociaux, il faut orienter les dépenses non pas vers le financement des actionnaires, dont aucun ruissellement ne peut être espéré, mais vers le financement du travail, des compétences, des investissements productifs, bref, de l’emploi.

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