Métropole et Macronie

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°41-Juin 2017
Mardi 27 juin 2017

Pour créer la Métropole, Gérard Collomb a passé un accord avec l’ancien président de droite du département. Puis il lance Emmanuel Macron, et le mouvement En Marche comme la généralisation de l’expérience de la Métropole de Lyon dont la majorité politique est une alliance « de gauche et de droite ».

Le Président Macron fait le « cadeau » de la suppression de la taxe d’habitation, promettant une compensation aux communes… Bref, il remplace la TH par les impôts nationaux, dont le premier est la TVA ! Nous avons l’expérience de la taxe professionnelle unique et de sa compensation restée figée depuis 2002. Dans les faits, les communes ont perdu toutes les recettes de leur dynamique économique. Tout va à la Métropole et seulement 1/3 des investissements bénéficent aux communes.

Collomb, en nouveau ministre de l’Intérieur affirme, qu’il n’y aura pas de zone de non droit… Très bien, mais qu’a-t-il fait sur la sécurité comme président de la Métropole ? Rappelons nous que l’ancien maire André Gerin avait démissionné de ses fonctions de vice-président à la sécurité devant l’absence de volonté du président d’engager une vraie politique de tranquillité publique.

Toutes les études le confirment. Si la métropole de Lyon a bénéficié d’une dynamique économique, c’est au détriment des zones périphériques. Les ségrégations sociales sont aggravées, concentrant toujours plus les cadres supérieurs et professions libérales dans Lyon, faisant partir les milieux populaires et renvoyant les difficultés sociales dans les quartiers périphériques.

Nous avons l’expérience de la Macronie.

Oui, Gérard Collomb est le ministre de l’Intérieur d’une France fracturée avec d’un côté ceux qui gagnent et de l’autre ceux qui souffrent. Son succès apparent n’est que temporaire, tant l’abstention a dénaturé ces élections.

Dans ce contexte, le travail des élus communistes métropolitains doit être mieux connu !

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